ORANGE CONSEIL MUNICIPAL
DU 23 FEVRIER 2005-02-17 -
QUESTION ORALE Séance N° 47

 
Monsieur J BOMPARD,

Au cours de la séance du conseil municipal de novembre 2004 je vous avais interpellé sur les propos de B. GOLLNISH, responsable FN, émettant des doutes sur l’utilisation des chambres à gaz dans les camps de concentration. Vous n’avez alors pas jugé bon de condamner ces propos.

Suite aux phrases de J.M.Le PEN, président du FN, affirmant à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol, que " l’occupation de la France par les nazis n’avait pas été inhumaine et qu’il y avait beaucoup à dire sur le massacre d’Oradour-sur-Glane ", je n’ai pu déceler dans vos commentaires ni critique sur le fond, encore moins de condamnation.

Monsieur J. BOMPARD, vous n’êtes pas un maire comme les autres. Même si vous vous présentez à Orange comme un maire apolitique et sans étiquette, vous êtes depuis sa création un des hauts responsables de ce parti, le FN, qui s’est fait, sur ce sujet sensible et terrible une spécialité des dérives verbales qui provoquent régulièrement la mémoire de nos compatriotes.

Alors que cette année 2005 marque le 60ème anniversaire de la libération des camps et de la fin du cauchemar nazi, il serait bon que vous vous démarquiez sans ambiguïté aucune des propos de Messieurs GOLLNISH et LE PEN.

Ce serait une marque de respect envers les habitants de la ville d’Orange et au delà un signal fort qui assainirait l’atmosphère.

Je vous demande donc de répondre avec simplicité et clarté à la question suivante :

" Monsieur J. BOMPARD, condamnez-vous les propos de Messieurs GOLLNISH et LE PEN, OUI ou NON ?

Anne-Marie HAUTANT

Conseillère municipale d’opposition à ORANGE


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