Nous voulons battre Nicolas SARKOZY

Parce qu'il est le candidat ...

d'un immobilisme figé d'une Vième république à bout de souffle,
d'un centralisme acculturé alimenté par des media controlés,
d'un libéralisme économique débridé qui exclut les plus fragiles,
d'une répression exacerbée contre ceux qui n'ont pas de papiers,
d'un tout nucléaire forcené qui engloutit des milliards d'Euros de fonds publics,
d'une privatisation poussée des systèmes éducatifs et de santé,
d'un ralliement incontrolé à un impérialisme américain aveugle et sourd,
d'une politique passée qui a accru les inégalités.

Hervé GUERRERA

Tout Sauf SARKOZY

Ségolène Royal : les conditions du Partit Occitan pour gagner

Par un vote à près de 85% des inscrits, le scrutin du premier tour a porté non pas un message unique et massif , comme trop souvent affirmé, mais plusieurs enseignements dont il faudra tenir compte pour le second tour :

1- L’injonction du vote utile a fonctionné. En s’y soumettant , y compris pour certains en votant pour le candidat centriste, les électeurs ont voulu repousser une réédition de 2002 en conjurant la hantise d’un scrutin du second tour sans enjeu véritable.

2- L’électorat du FN est « cantonné ». Il n’est nullement laminé. Le Pen a perdu en très grande partie le vote protestataire qui lui profitait. Mais ses idées sont loin d’être invalidées. Elles ont été reprises par les principaux candidats, Nicolas Sarkozy en tête, mais pas seulement si l’on veut bien considérer que le débat sur l’identité nationale n’a fait qu’alimenter un point de vue national-chauvin déplorable à l’heure de la crise européenne largement ouverte par la France.

3- On aurait tort de croire que le vote massif a largement remis sur ses rails le système politique traditionnel. Certes, l’opposition frontale droite/gauche paraît inévitable au second tour. Mais l’importance du vote centriste et les voix de certains des « petits » candidats, dont celles de Dominique Voynet, victime plus que d’autres du vote utile, démontrent l’aspiration réelle dans le pays à une autre façon d’aborder la politique.

4- Il est maintenant de la responsabilité de Ségolène Royal de porter cette aspiration en la combinant avec le nécessaire rassemblement de la gauche. Sans promesse démagogique, avec clarté, elle doit dessiner pour le second tour les contours d’une nouvelle République démocratique, véritablement décentralisée, ouverte sur sa diversité et apte à prendre à bras le corps l’urgence de la construction politique européenne.

C’est à ces conditions que le Partit Occitan et ses militants s’engageront pleinement en faveur de Ségolène Royal pour le 6 mai.

Gustave Alirol, président du Partit Occitan.


 

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