COMPTE-RENDU DE LA MANIFESTATION DU 31/01/2009 LA REVOLTE DE LA SAINTE-VICTOIRE par l'Association des Vignerons de la Sainte-Victoire   

LA REVOLTE DE LA SAINTE VICTOIRE :!
Vinothèque Sainte-Victoire1, Boulevard Etienne BoyeBP n°25 - 13530 TRETS
Téléphone : 04 42 61 37 60Fax : 04 42 54 68 85  Portable : 06 28 32 21 05

L’heure est venue de faire un 1er bilan de la manifestation du 31 janvier dernier:
 
• Nos satisfactions sont nombreuses :   5000 personnes étaient présentes sur le site de l’Arbois dont une centaine d’Elus, ainsi que de très  nombreuses personnalités régionales   La manifestation s’est déroulée dans la dignité et le respect des lois de la république   La couverture médiatique de l’événement a été nationale et exceptionnelle en terme de retombées.

• Quelques contrariétés nous ont cependant été infligées :    Le nombre de manifestants aurait dû être beaucoup plus élevé si les forces de l’ordre n’avaient pas bloqué la quasi-totalité des accès routiers afin de diviser les manifestants.   Ce faisant et en verrouillant l’accès de la gare les services de police omniprésents ont ainsi bloqué les voyageurs. Enfin les services de l’Etat n’ont absolument pas tenu leurs engagements en ce qui concerne l’accès au site et aux voies ferrées.

• En tout état de cause, nous tenons à remercier tous les participants, nos Elus et en particulier nos Maires qui nous ont aidé à organiser la logistique, ainsi que toutes les associations et organisations diverses qui ont contribué à la réussite de cette manifestation sans oublier les médias nationaux et régionaux qui étaient également présents.
 
Nous souhaitons tout particulièrement remercier aussi nos bénévoles qui avec courage et détermination ont tout fait pour qu’en permanence, dans le souci du respect de la légalité et de la sécurité de nos concitoyens, cette manifestation se déroule sans aucun incident, quelques soient les provocations des forces de l’ordre et le manque de parole caractérisé des services de l’Etat.
 
Nous voulions être médiatisés et entendus, notre objectif a été plus qu’atteint. La couverture de presse a été exceptionnelle : TF1, FR3, BFM, LCI, I TELE, LCM, M6, la quasi-totalité des radios nationales et régionales ainsi que la plupart des grands quotidiens ont relayé la manifestation.
 
Nous avons donné aux représentants de l’Etat une leçon de courage et de dignité sans que l’on puisse nous reprocher quelque désordre que ce soit.
 
« Nos écharpes et nos tracteurs » étaient là, nous n’avons pas beaucoup d’autres écharpes en réserve mais nos tracteurs se comptent par centaine, la population est avec nous et notre détermination sera sans faille pour faire avorter ce projet.

Le Président de l’Association,
JAUFFRET Jean-Luc
Le Vice-Président de l’Association,
SUMEIRE Olivier

Coordonnées : Association des Vignerons de la Sainte-Victoire - Vinothèque Sainte Victoire - 1, Boulevard Etienne Boyer - BP n°25 – 13530 TRETS – Tél. : 04 42 61 37 60, Fax : 04 42 54 68 85 & Portable : 06 28 32 21 05 E-MAIL - Site Internet

Jours et Horaires : du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30


La vidéo d'OUFAN Production


LGV PACA NOS FAI  MAI CAGAR – FORTE MOBILISATION SUR LE PLATEAU DE L’ARBOIS

Sur le plateau de l’Arbois qui fût, avant d’être grignoté par de nombreuses opérations immobilières dont la gare TGV, un poumon vert, se sont rassemblées  quelques quatre mille personnes accompagnées de plusieurs dizaines d’élus venus de tous les endroits concernés par ce qu’on appelle désormais le tracé Nord.


Situé à l’Ouest d’Aix-en-Provence la Gare de l’Arbois devrait être, à peu de chose près, le point de départ de la future LGV avec un tout droit via Gardanne, Meyreuil, Rousset… bref la vallée de l’Arc et en longeant l’autoroute A 8 pour aller se perdre dans la campagne niçoise.

S’il est des arguments en faveur de ce tracé : Couloirs de nuisance limités, préfiguration de l’arc méditerranéen, moindre coût économique les opposants ne manquent pas non plus de faire valoir plusieurs graves problèmes posés par la LGV :

•  Lorsqu’on regarde les apports du TGV en Provence on peut certes souligner la réussite d’un projet qui a effectivement concurrencé l’avion et rendu plus accessibles de nombreuses villes du Nord. Mais on peut aussi déplorer les impacts de cette infrastructure sur l’aménagement du territoire et le marché de l’immobilier. La pression foncière induite par ces équipements n’a fait qu’un peu plus réserver aux plus fortunés un marché de l’immobilier qui en Provence s’est définitivement hissé à des niveaux inaccessibles à beaucoup.

• Dire qu’en inventant les « gares aéroport » comme Avignon ou Aix TGV on  a créé des aspirateurs à voiture sans visibilité de raccordement au réseau ferré secondaire est un doux euphémisme. La LGV PACA ne prévoit que des gares au milieu de nulle part, alors que le train ne peut véritablement concurrencer l’avion que par la proximité avec des gares au cœur des villes.

• La LGV PACA ne résoudra pas les problèmes de pollution ou de pouvoir d’achat liés aux déplacements de proximité, alors comment comprendre que ce type d’investissement soit aujourd’hui un choix prioritaire ? Le service public est à l’envers et les technocrates ont de la mémoire. On nous propose de relier Paris à la « banlieue niçoise » en oubliant Marseille et Toulon. On nous demande, après des mois de pseudo-concertation en recyclant le tracé Querrien Sud des années 80, d’accepter sur les terres Cézanienne et viticoles de nouvelles saignées.

C’est ce diktat qu’ont refusé hier les manifestants parmi lesquels on pouvait noter une très forte présence occitaniste. Il ne s’agissait aucunement de rejeter chez les autres les contraintes liées à cet équipement Cette LGV ne peut avoir un sens que si elle dessert véritablement, loin des logiques des gares aéroport, le cœur des villes de Marseille, Toulon et Nice. Elle doit également prévoir de relier Nice à l’Italie et non pas de faire Nice  Turin via Lyon. Elle ne sera acceptée qu’au prix d’une véritable concertation avec les populations concernées et non pas avec un débat public couteux et inutile dès lors que tout se décide au niveau du pouvoir central et dans les plus hautes sphères de l’Etat.

Quelle suite maintenant : Une réunion est prévue le 11 Février avec les élus locaux qui entendent faire pression sur Jean-Louis Borloo ministre en charge de l’aménagement du territoire. Hier beaucoup de manifestants craignaient que l’Etat ne passe en force et que le préfet n’annonce rapidement la décision. Il n’y a eu malgré tout aucune dégradation. Mais alors que d’autres appels sont prévus St -MAXIMIN le 14 février les participants resteront-ils toujours aussi sages face à un pouvoir central qui refuse d’entendre leur voix ?

Le 01/02/2009
Hervé GUERRERA

Conseiller Municipal d’Aix-en-Provence - Conseiller Communautaire de la Communauté du Pays d’Aix
Président de Région Provence, Fédération Provençale du Partit Occitan



Le Partit Occitan en première ligne

Var Matin 01/02/2009
Var Matin 01/02/2009


 
LA REVOLTE DE LA SAINTE VICTOIRE :!
LA REVOLTE DE LA SAINTE VICTOIRE :
Samedi 31 Janvier 2009 A partir de 9h


RDV sur le site de la gare TGV Aix Arbois avec manifestants, banderoles, cornes de brume, klaxons,  mégaphones et engins agricoles.

DERNIERE MANIFESTATION AVANT LA DECISION FINALE DE RFF & DE L’ETAT.
ALERTE TGV A SAINTE-VICTOIRE

Manifestation organisée en collaboration avec les communes des Bouches du Rhône & du Var ainsi que toutes les associations et organisations qui s’opposent à la LGV.

UNE FOIS DE PLUS LA REUSSITE DE CETTE MANIFESTATION EST LIEE AU NOMBRE DE PARTICIPANTS. 
 
La mobilisation de tous est capitale pour faire échouer ce projet.

Un transport en car est prévu (aller/retour) au départ de toutes les communes. Prendre contact à l’accueil des Mairies ou alors auprès des Vignerons de la Sainte-Victoire.
 
TOUT EST ENCORE POSSIBLE. VENEZ NOMBREUX
 
INSCRIPTION AU 04 42 61 37 60 OU PAR 
MAIL

Coordonnées : Association des Vignerons de la Sainte-Victoire - Vinothèque Sainte Victoire - 1, Boulevard Etienne Boyer - BP n°25 – 13530 TRETS – Tél. : 04 42 61 37 60, Fax : 04 42 54 68 85 & Portable : 06 28 32 21 05
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Jours et Horaires : du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30


« LGV-PACA », La GRANDE MYSTIFICATION

Une histoire de tracés : C’est dit : la signature de la future LGV passera par le centre-Var –dit tracé Nord- pour la plus grande satisfaction de M. Estrosi, appuyé par M.Devedjian, qui ont poussé sur le devant de la scène leur porte-voix, M Ciotti (président du CG-A.mar.), « Monsieur terminus » pour Me Joissains !), secondé par MM Deflesselles et Diard, députés UMP (BdR). Avec à propos, Var-Matin nous dit que M. Borloo a été pris de vitesse…  C’est donc le tracé Paris-Nice qui l’emporte, via l’Arbois et la destruction des sites remarquables voisinant la Sainte-Victoire, le patrimoine historique et viticole des crus classés AOC. L’argument force est le gain, d’argent de 3 (ou 4 ?) milliards d’euros, réalisé sur ce tracé qui va suivre partiellement l’A8, et de temps, 20 à 30 minutes économisés sur le Paris Nice. On aura compris que plus de 15 tracés auront été « étudiés » depuis 2005, cinq années inutiles depuis la mise en route d’un « Débat public » passé à la trappe. Que d’argent gaspillé pour des études qui, finalement, rejoignent le tracé Querrien –Sud des années 80 qui, comme par hasard, se retrouve sur la ligne d’arrivée. La démocratie suit des voies insoupçonnées. M. Falco et ses amis de TPM, alors défenseurs du tracé dit des métropoles, avaient tort d’être en retard sur leurs compagnons de route gouvernementaux. On ne lit plus l’avenir dans le marc de café, et nos haruspices ont bien du souci à se faire. Mais si les traditions finissent par se perdre, quelle gifle pour nos décideurs varois !

Une histoire de sous : M. Lanfranchi (président du CG-Var) avait pressenti le coup (Var-Matin 5/01/09) : la LGV passera, quel que soit le tracé, pourvu que ce soit le moins cher. C’était une façon d’avaler poliment la couleuvre préparée par leur ministre Borloo, en accord avec Devedjian, soutien de son ami Estrosi. Les soit-disant contradictions suggérées par la presse entre le ministre de tutelle et ses députés sont pour le moins étonnantes. Et gagner 20 minutes sur un axe plus traditionnel N/S est vraiment secondaire, au grand dépit de Mme Joissains et du maire de Marseille, enlisé dans une histoire de chasse-neiges introuvables.

Le nanisme des notables en « Région PACA » : Ce qui est remarquable, mais malheureusement trop connu, ce sont bien les habitudes baptisées « républicaines » que ces élus entretiennent avec Paris. La politique « régionale »- quelle que soit l’équipe en place à L’Elysée/Matignon- se résume à trouver des solutions financières favorables à leurs projets locaux et à asseoir la référence vers Paris. Imaginez qu’il vienne aux provinces l’envie de construire des Nice  Milan et de s’affranchir de la sacro-sainte toile d’araignée concoctée par des siècles de centralisme exacerbé. M. Estrosi, en recherche d’aménagement urbain, ne voit pas d’un mauvais œil une LGV opératoire pour les prochains Jeux Olympiques d’hiver (2018 !), réalisée sur le dos des varois qui verront le train passer...  Pourtant MM. Gaudin et Falco ne tarissaient pas sur le thème de l’Arc méditerranéen (ou latin?). La baudruche se sera dégonflée, se moquant d’une opinion publique trop souvent désinformée. Quant à M. Vauzelle, il était et reste favorable à la LGV, quelque soit le tracé, (quoique partisan du renforcement des TER, maillages de proximité), pourvu que la Région PACA ait  sa LGV… C’est court, mais cela a l’avantage de démontrer que cette stratégie « régionale » manque d’ambition et de souffle. MM Vauzelle et Lanfranchi, dont les intérêts politiques sont en principe opposés, sont objectivement sur la même longueur d’onde. Qu’ils nous démontrent le contraire…

Les élus l’UMP jouent la carte du centralisme. Et la réforme de l’Etat sur la restructuration des collectivités territoriales va les conforter. A l’opposé d’une régionalisation démocratique, la décentralisation actuelle leur convient très bien. Si le département disparaissait au profit des pays et des régions que deviendraient-ils? La reproduction du système passe par eux. Le financement de tout projet "régional" est à l'avenant, tout est ici résumé. Le centralisme, c'est Paris en Région via le département et ses relais reconduits. Les élus de proximité, les maires (mais aussi les représentants de pays qui pourraient être élus démocratiquement), ont tout intérêt à mettre cet aspect fondamental de la question de la LGV (entre autres projets) en avant de leurs revendications de terrain.

Signature ou pas, rien n’est joué : Nous sommes donc opposés au projet parce qu’il dessert la Région, renforce les clans au pouvoir (même s’il en déçoit certains temporairement), la maintient sous la tutelle d’un centralisme archaïque qui détone face aux pouvoirs régionaux de certains pays d’Europe.
Nous sommes opposés au diktat d’une poignée d’élus qui pensent avant tout à la « défense de ma ville », favorisent un tourisme d’affaires et intensifient les logiques « Côte d’Azur » et centralistes, aux dépens de la majorité de ses habitants et de la construction d’une Europe équilibrée qui ne reposerait pas que sur des capitales.
Nous sommes opposés à toute décision qui ne tient pas compte d’une opposition massive exprimée dans les principales métropoles provençales et dont la prestation de M. Falco lors du débat public de Toulon a déclanché une bronca qu’il n’est pas prêt d’oublier.
Nous sommes opposés à la liquidation des dernières terres agricoles qui bordent ce tracé et qui va sanctionner durement une production de qualité sans cesse remise en question par la pression du marché.
Nous sommes opposés à la logique des gares aéroports qui, en opposition frontale avec le développement durable, mite un peu plus la campagne, favorise un urbanisme désordonné et ouvre un peu plus grand la porte à des spéculateurs avides.

Nous sommes pour un renforcement des TER, pour un réseau ferré Est/Ouest développé, la réouverture des gares abandonnées, le développement du ferroutage pour répondre au gâchis du transport autoroutier.

La mobilisation qui s’est réalisée autour d’associations de défense de l’environnement et d’élus concernés par le tracé (BdR & Var) a culminé le 13 décembre avec les 2500 personnes dans les rues de Brignoles. Aujourd’hui ce collectif veut encore s’élargir pour  arrêter définitivement le projet. Car, si la décision  est prise ce 12 février, la mobilisation verra d’autres formes démocratiques de riposte se mettre en place. Le Collectif saura y pourvoir. L’exemple du refus par les populations vivant le long du tracé de la LGV Lyon-Turin -et par là même de son principe- (15000 manifestants à Suza, une solidarité qui gagne d’autres couches sociales)- est là pour rappeler à nos « aménageurs » que rien n’est gagné d’avance, décision prise ou pas d’un tracé « définitif ».
La mobilisation continue et va donc logiquement s’élargir.



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