« LGV-PACA : TOULON ou LA SEYNE? LA FAUSSE QUESTION. »
PARTIT OCCITAN
Fédération Varoise
BP 37- 83870 SIGNES
paisvares@partitoccitan.org
Porte-parole,
Gérard
Tautil
Communiqué du 15 Octobre 2009 :
Le Partit Occitan, fédération varoise, rappelle sa position :
-
La LGV est un projet centraliste dans le prolongement de l’Axe
Nord-Sud, toujours privilégié dans l’histoire du « développement » de
notre Région provençale.
- La décision du tracé des métropoles
(toute provisoire au regard du coût, 20milliards minimum, contre 8
milliards pour un tracé plus au Nord) est un choix politique à courte
vue qui répond à la demande des élus de Marseille, Toulon, Nice. La
logique des métropoles est une logique de la concentration aux dépens
des pays qui font la véritable territorialité de notre Région. Cette
dynamique porteuse des territoires de proximité est ignorée par la
quasi-totalité de la classe politique.
- Si les gares aéroports
ont fait la preuve de leur nocivité, le choix de Toulon/La Seyne ne
règle pas le problème géographique et humain de la concentration entre
mer et montagne. Le futur TCSP et ses infrastructures sur Ollioules
renforcent cette concentration et la perte des terres agricoles.
-
Le Pays de Seyne, est en recherche d’un équilibre socio-économique.
Celui-ci ne peut se faire aux dépens des populations de l’Ouest Var,
notamment de leur environnement. Le projet de « Technopole de la Mer »
d’Ollioules reste une grande interrogation dans le cadre de TPM. Les
questions qu’il pose sont toujours les mêmes : quid des dernières
terres agricoles nourricières ? Quelle stratégie d’implantation des
entreprises dans un projet global, respectueux des besoins réels ?
Aucune définition objective n‘apparaît aujourd’hui dans les déclaration
du responsable du Scot.
- La réponse aux déplacements de
proximité, dans cet empilement d’infrastructures, est la dernière
question que se posent nos élus. Pour nous, la question centrale reste
la définition d’un schéma régional des transports de proximité au
service des Varois et des Provençaux. Celui-ci repose sur
l’amélioration des TER, des voies existantes, des gares aménagées et ré
ouvertes.
-La LGV qui doit passer coûte que coûte est la
meilleure façon de ne pas répondre à cette préoccupation. La «
durabilité » du développement à laquelle se réfèrent à contre-sens des
élus est la meilleure façon de brouiller les enjeux réels de société
aujourd’hui. »