Service public d’information : il y a place pour une télévision occitane

Après l’annonce de la suppression des recettes publicitaires sur les chaines publiques, la menace d’une privatisation de l’information régionale inquiète les téléspectateurs et les journalistes de France 3. Les démentis de l’Élysée ne sont guère rassurants face au projet de confier les rédactions à la presse quotidienne régionale, dans le cadre de sociétés d’économies mixtes intégrant les collectivités locales, dont la région.

Dans cette configuration, la concentration de nouveaux moyens de diffusion sur des médias régionaux, déjà en position ultra dominante, mettrait fin à toute pluralité de l’information. La logique de boutiquiers, visant à remplacer des magazines locaux par des programmes uniformisés, n’en serait que renforcée. Depuis peu, Un seul groupe de presse écrite contrôle la moitié ouest de l'Occitanie de Montpellier à Bordeaux.


Plutôt que de privatiser la télévision d'état, le Partit Occitan propose d'adapter les expériences de télévisions régionales ailleurs en Europe. La télévision catalane par exemple, émane d’un réel service public de proximité, financé par les recettes prélevées au niveau régional, et avec une programmation dédiée à la spécificité de son territoire et intégrant fortement la langue catalane.

Sur un territoire allant de Nice à Bordeaux et de Montluçon à Pau, il y a largement place pour une télévision reflétant la réalité des régions occitanes et faisant toute sa place à l'occitan.

Partit Occitan - Comunicat de premsa - 01 de febrier de 2008

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