STOP ITER

SOMMAIRE

Les sciences de l'énergie voient leurs crédits augmenter, mais ITER n'est pas à la fête.

Le gigantisme du  monstre ITER, pas de quoi être fier - Par Antoine Calandra, Médiane

Un contrat de construction qui va rendre Iter visible

Energie nucléaire, énergie cachotière

Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse les autorités françaises d'être manipulées par l'industrie nucléaire 

14 Octobre 2009, le centre nucléaire de Cadarache a 50 ans….

Iter : mise en route progressive de 2018 à 2026

Iter dans les Echos (Juin 2009)

ITER, enquête publique du 27/04 au 29/05/2009 sur le chauffage et la climatisation - Mediane communique

Vers un accroissement du coût d’ITER

Travaux en cours sur l'itinéraire ITER à Berre

Aménagement du territoire : une mission d'expertise pour le projet Iter

Classement sans suite d'une plainte contre un militant de "Sortir du nucléaire"

Menace sur Iter - Lexpress.fr - 27/11/2008

Inauguration du siège d'Iter international sur le site de construction du réacteur de fusion nucléaire

ITER : le coût de la fusion nucléaire explose ....

Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....

Le coût d'ITER pourrait flamber

Le directeur d'ITER "confiant" sur le maintien de la participation des USA

La France tiendra les délais pour les travaux d'aménagement d'ITER (mission Iter)

Avec ITER la région veut faire de la Durance la vallée des énergies renouvelables
Le "Pique-prune" menace-t-il le projet ITER ?
Les Etats-Unis suspendent leur participation financière au projet ITER pour 2008
Enquête publique sur le chantier ITER
Le monstre ITER, premiers dégâts sur l’environnement
En_savoir_plus_sur_Internet - Les vidéos du chantier routier, du transport, les sites de propagandes

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Les sciences de l'énergie voient leurs crédits augmenter, mais ITER n'est pas à la fête.

Source : ScienceInsider - 1er février 2010 - Energy Science Gets a Boost, But No Joy for ITER


ScienceInsider

L'Office de l'énergie du ministère des sciences (DOE) obtient une saine augmentation de 226 millions de dollars de son financement, à 5.12 milliards de dollars, dans le projet de budget 2011. La part du lion de l'augmentation de 4,6% irait aux sciences de l'énergie de base (BES) , qui subventionne la recherche en physique de la matière condensée, science des matériaux, la chimie et domaines connexes, et gère les synchrotrons à Rayons X et d'autres installations. Le budget du BES passe de 1,637 milliards de dollars à 1,835 milliards de dollars, soit une augmentation de 198 millions de dollars ou 12,1%.

En revanche, le financement du programme des sciences de l'énergie de fusion (FES) voit son budget tronqué à partir d'un montant estimé à 426 millions cette année à 380 millions de dollars prévus l'an prochain, soit une réduction de 10,8%. Cette réduction réduirait la contribution des États-Unis à l'expérience de fusion international, ITER, qui sera construit à Cadarache, en France. Dans le cadre du projet de budget, ITER devrait obtenir 80 millions de dollars l'année prochaine, contre une somme estimée à 135 millions cette année. Cette baisse marque la dernière coupe sur le budget renouvelable d' ITER. En 2008, le Congrès avait réduit à zéro les 150 millions $ de dépenses prévues sur le projet ITER dans une bagarre avec la Maison Blanche. Le projet a obtenu 124 millions de dollars l'année suivante.


Ironiquement, la coupe actuelle vient du fait qu'ITER "elle-même" a ralenti alors que les chercheurs soutiennent des révisions de conception qui pourraient doubler son coût prévu de 7 milliards de dollars.

"Nous devons nous assurer que nous n' arriverons pas trop en avance sur le projet dans son ensemble", dit Thom Mason, directeur du Laboratoire national d'Oak Ridge au Tennessee, office responsable du projet ITER aux États-Unis. Le budget proposé de 80 millions $ premettrait de garder les chercheurs américains pleinement engagés l'année prochaine. Mason a déclaré toutefois, qu'il craint que la baisse cette année rendra les augmentations de financement requis en 2012 et au-delà plus importantes et plus difficiles à atteindre.

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Le gigantisme du  monstre ITER, pas de quoi être fier.

Par Antoine Calandra, Médiane

253 mètres de long sur 46 de large et 19 de haut, c'est la taille du plus grand des 39 futurs bâtiments.
Il faudra 10 000 m3 de béton, 840 tonnes de charpentes métalliques, 850 tonnes d'armatures, etc...
Il faudra aussi 10.000 tonnes d'aciers refroidis à moins 269 degrés et environ 130 tonnes de nobium-étain par an sur trois ans.....alors que la production mondiale de cet alliage n'est encore que d'une tonne par an ! léger problème.... et cet alliage coute bien sûr une fortune.
Côté coûts, on est donc aussi dans le gigantisme ! Ce ne sera pas 5, ni 10 milliards d'euros, mais au moins 15 milliards € à ce jour. Ce sera certainement beaucoup plus, sauf si le projet n'arrive jamais à terme, ce qui n'est pas non plus exclu.

Côté dates, le premier plasma devient de plus en plus lointain : 2016, ensuite 2018, puis on  apprenait il y a deux mois qu'un nouveau calendrier allait être établi en février 2010....

ITER, un désastre qui risque fort de faire aussi dans le gigantisme.

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Un contrat de construction qui va rendre Iter visible

La Provence, jeudi 14 janvier 2010

Un contrat de construction qui annonce les premiers coups de pioche...
253 mètres de long et 19 mètres de haut: le bâtiment des bobines poloïdales sera le plus grand du site.

Poloïdal field coils building. Entre nom de code et symbole... Parce que le bâtiment des bobines poloïdales sera l'un des tous premiers à sortir de terre. Et qu'il sera le plus grand du site! Un chantier qui plonge directement le projet international dans le gigantisme: 253 mètres de long et un pont roulant d'une capacité de 100 tonnes.

Des mensurations extraordinaires qui méritaient bien une deuxième grosse journée d'affluence sur le chantier du futur réacteur thermonucléaire. Car après la visite du Prince Albert II de Monaco mardi, cette signature de contrat démontre que 2010 marquera, sans aucun doute, un tournant dans l'histoire du chantier. Tout simplement parce que, dans quelques mois, Iter va enfin ressembler à autre chose qu'une gigantesque plateforme déserte... C'est, en effet, cette année que démarreront les travaux d'excavation pour implanter le tokamak, ceux du siège international d'Iter organization et, donc, ceux du fameux "poloïdal building".

Son gigantisme s'explique par la nature même des fameuses bobines. Il abritera des composants nécessaires à la fabrication des plus grosses pièces de l'installation. Il sera composé de halls et de vastes salles blanches nécessaires à la fabrication de ces énormes bobines d'acier de 24 mètres de diamètre avec des câbles supraconducteurs en nobium-titane! Des pièces aussi importantes qu'impressionnantes puisqu'elles sont à l'origine de la forme, du placement et de la stabilité du plasma.

Elles servent à produire les champs magnétiques utilisés pour contrôler et maintenir le plasma à l'intérieur du réacteur. Une échéance purement scientifique qui peut désormais s'ancrer dans la réalité de travaux prêts à démarrer. C'est, en tout cas, ce à quoi se sont engagés, hier, Didier Gambier (directeur de Fusion for Energy) et François-Xavier Clédat (président de Spie Batignolles).

Poloïdal Field Coils Building

La construction de ce bâtiment constitue un véritable défi technique du fait des dimensions et des contraintes: 253mètres de long, 46 de large et 19 de haut mais également deux ponts roulants, dont un devra avoir une capacité de 100tonnes. Le chantier nécessitera 10000m3 de béton, 840tonnes de charpentes métalliques et 850tonnes d'armatures.

Fusion for Energy

L'agence domestique européenne affiche un budget de 400 millions d'euros. Elle compte 200 collaborateurs: ingénieurs, scientifiques et personnels administratifs implantés à Barcelone. L'agence contribue à la plupart des systèmes d'Iter (enceinte à vide, diagnostic, aimants...) et a la responsabilité complète de la construction des 39 bâtiments.

 Spie Batignolles TPCI

Mandataire du groupement de constructeurs du premier bâtiment du projet Iter, Spie Batignolles TPCI aura en charge les fondations, la dalle béton, les poteaux béton, l'ossature métallique, les revêtements, les vitrages et les toitures. La fourniture de deux ponts roulants pour la manipulation des bobines est également à sa charge, de même que les zones extérieures et la coordination du groupement d'entreprises.

"IMPATIENCE ET MOTIVATION"

Même si Iter organization n'est pas directement impliqué dans le contrat, c'est Kaname Ikeda qui a ouvert la séance, hier en milieu d'après-midi. "Ce bâtiment est le premier d'une longue série. Il symbolise l'entrée dans la phase de réalisation et constitue un véritable élan pour les équipes. Il y a certaine émotion liée à la signature de ce premier contrat mais également une part d'impatience liée aux prochaines réalisations, notamment en ce qui concerne le siège d'Iter organization."
Damien FROSSARD


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Energie nucléaire, énergie cachotière

Le grave incident survenu sur le site de Cadarache, avec l'équivalent de 6 bombes atomiques dissimulés aux populations, montre combien cette énergie, ceux qui la gèrent et les lobbies qui la soutiennent, font peu de cas de l'information citoyenne et de la nécessaire transparence autour des questions énergétiques qui nous concernent tous.

Région Provence, fédération Provençale du Partit Occitan, dénonce le grave danger qu'on fait courir aux populations riveraines et la main mise d'une technostructure qui se substitue aux choix citoyens que doivent éclairer un débat public qui sur le nucléaire n'a jamais eu lieu.

Il est urgent qu'une commission d'enquête parlementaire fasse toute la clarté sur cette affaire. Nous rappelons également que le site de Cadarache, choisi pour l'implantation d'ITER, présente d'importants risques sismiques.

Aussi il nous paraît urgent de reconsidérer le choix de ce site comme le choix de cette énergie. La solution aux problèmes énergétiques ne viendra pas d'un filière opaque qui ne sait plus comment gérer ces déchets.

Dans une région qui regorge de ressources il faut, loin des choix faussiles du nucléaire, investir massivement dans le renouvelable (Solaire, éolien, bio-masse...), l'efficacité énergétique et les économies d'énergie.


Hervé GUERRERA
Président
Le 16/10/2009
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Affaire du plutonium dissimulé à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône : Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse les autorités françaises d'être manipulées par l'industrie nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations - http://www.sortirdunucleaire.org


Communiqué de presse du 15 octobre 2009 - Contact : 06 64 100 333

=> Ces 30 kg de plutonium "en trop" pourraient cacher un trafic entre la France et les USA en 2004
=> Le Commissariat à l'Energie Atomique a caché cette incroyable situation pendant des mois
- C'est l'équivalent de 6 bombes atomiques qui est illégalement stocké à Cadarache
- M. Borloo se ridiculise en demandant "une enquête" ou "la transparence" à chaque affaire.
- L'Autorité de sûreté nucléaire est incapable de se faire respecter par EDF, Areva et le CEA.
- Il faut stopper l'industrie nucléaire française et répertorier les situations les plus dangereuses.

Les graves fautes commises par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dans son site nucléaire de Cadarache (15 à 30 kg de plutonium "en trop" trouvés dans l'Atelier de plutonium) posent des questions très importantes et illustrent parfaitement la réalité du nucléaire en France :

- Le personnel politique des partis dominants (en particulier UMP et PS), qui soutient aveuglément l'industrie nucléaire, est incapable de contrôler les exploitants (EDF, Areva, CEA) qui mentent impunément depuis des décennies.

- L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est elle-même parfaitement incapable de se faire respecter et d'assurer le contrôle des activités nucléaires. Ainsi, le fameux Atelier, où le plutonium "en trop" vient d'être "découvert", a été contrôlé à de nombreuses reprises ces dernières années. Vainement, de toute évidence.

- Il est édifiant de rappeler qu'Areva a rouvert l'Atelier de plutonium fin 2004 pour y traiter une cargaison de plutonium américain, alors que la fermeture censément "définitive" de cet Atelier avait été obtenue par l'ASN quelques mois plus tôt.

- Il est d'ailleurs légitime de se demander si le plutonium excédentaire trouvé à Cadarache ne provient pas de ce "trafic" de plutonium de 2004 entre Areva et les Etats-Unis. Des mesures policières et militaires insensées avaient alors été déployées pour empêcher tout regard citoyen sur ces transferts de plutonium.

Les citoyens français doivent prendre acte que la "transparence" n'existe pas et n'existera jamais dans l'industrie nucléaire. Tant que celle-ci fonctionnera, la vérité sera activement dissimulée aux citoyens, tant les dangers et les pollutions du nucléaire sont graves et injustifiables.

C'est une des raisons, avec les risques d'accident, la production de déchets radioactifs, la prolifération à des fins militaires, qui justifient la nécessité de sortir au plus vite du nucléaire.


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14 Octobre 2009, le centre nucléaire de Cadarache a 50 ans….

Un Communiqué de MEDIANE 

Un danger quotidien pour nos vies,
un environnement contaminé et dégradé,
une accumulation de déchets radioactifs,
des millions d’euros de fonds publics dilapidés.

                                          …. un terrible anniversaire !
 
Le centre nucléaire de Cadarache a vu le jour le 14 octobre 1959.
Il emploie environ 4500 personnes sur un site de 1600 hectares dans les Bouches-du-Rhône,
sur la commune de Saint-Paul-Lez-Durance.

Cadarache compte 19 Installations Nucléaires de Base (INB) dont 1 Installation Nucléaire de Base Secrète-Propulsion Nucléaire (INBS-PN). Il comprend aussi 40 « Installations Classées  pour la Protection de l’Environnement » (ICPE) dont 30 ICPE à caractère nucléaire.

Le site de Cadarache est situé sur la faille d’Aix-en-Provence-Durance, la plus active de France et à proximité d’une autre, celle de la Trévaresse qui a généré le plus grave séisme jamais enregistré en France il y a un siècle exactement ( 1909, intensité IX)

Il est totalement insensé d’avoir placé sur une zone sismique aussi active
un si grand nombre d’installations nucléaires et bâtiments d’entreposage de déchets radioactifs. En cas de séisme ou de grave accident, les retombées radioactives et la dissémination de plutonium et autres radionucléides dans l’atmosphère et les rivières, pourraient transformer pour des milliers d’années la Provence en zone interdite, vidée de ses habitants.

Cadarache, 50 ans après, c’est plus de 35000m3 de déchets radioactifs stockés, du vrac de « très faible activité » au sous-produits de plutonium de « haute activité à vie longue ». Parmi ces déchets hautement radioactifs 2714 fûts de 100 litres renfermant 65kg de plutonium, 50 kg d’uranium naturel et 232 Kg d’uranium appauvri sont entreposés dans l’ancien réacteur nucléaire Pégase , en attendant la construction d’un centre de stockage en profondeur pour s’en débarrasser honteusement.

Cadarache, 50 ans après, ce sont des eaux souterraines contaminées par du tritium, du strontium, des émetteurs alpha, …

Cadarache, c'est depuis 50 ans,chaque jour, des rejets radioactifs dans la Durance et dans l’atmosphère. Le CEA nous parle de « faibles doses » et d’ « impact négligeable » sur l’homme et l’environnement. Mais 50 ans de « faibles doses » quotidiennes deviennent des doses préoccupantes.

Cadarache, c’est un flux de 1 043 véhicules  de transport de matières radioactives qui entrent et sortent du centre ( chiffres  2007) dont le transport des déchets ultimes issus des 140 kilos de plutonium militaire américain discrètement retraités depuis 2004.

Cadarache, c'est un terrain miné au cœur de la Provence. Et ne parlons pas d’ITER… Un réacteur expérimental dangereux, ruineux, qui laissera plus de 33 000 tonnes de déchets radioactifs …. et ne fonctionnera probablement jamais !
La fusion nucléaire ne sera pas l’énergie de demain.

Il est urgent d’assainir et de dénucléariser le centre de Cadarache tout entier
pour le transformer en centre de recherche sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables qui sont les seules vraies solutions à la crise énergétique et climatique actuelle, et qui généreraient nettement plus d’emplois.

Il est urgent que soient mis en place des moyens de contrôle indépendants. Car comment savoir avec exactitude ce qui est rejeté par les installations nucléaires de Cadarache ? Nous ne pouvons avoir confiance dans l’auto-surveillance et l'auto-contrôle des équipes du CEA Cadarache .

Le recours à l’énergie nucléaire est irresponsable et inacceptable : risques de catastrophe, production de déchets, rejets radioactifs dans l’environnement, prolifération à des fins militaires et condamnation des générations futures.   
Le nucléaire est une énergie du passé.
Pour sauvegarder l'avenir des prochaines générations, il est grand temps d’en sortir !

Cadarache, 50 années de nucléaire, ça suffit !!

                                       Tous les chiffres cités sont de source CEA

MEDIANE Association 1901 JO 12/12/98
Agrément Régional PACA N° 2004-113
Agréée Protection de l’Environnement

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Iter : mise en route progressive de 2018 à 2026

Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : la seule certitude est que Iter ne servira à rien. Par contre, on apprend des choses stupéfiantes : "Nous sommes encore en train de calculer le coût final du projet." Merveilleux : tous les chiffres avancés jusque là, devant les députés, devant le débat public, etc, n'étaient que balivernes. Quant à la comparaison avec le LHC, elle est... parfaite.

AFP - 18 juin 2009 - PARIS - Le réacteur expérimental de fusion Iter, un projet mondial en construction à Cadarache (France), commencera à fonctionner en 2018 mais ne sera pleinement opérationnel que 8 ans plus tard, a annoncé jeudi le conseil d'administration du projet, réuni au Japon. Le Conseil Iter, qui regroupe l'UE, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis "a validé une approche par étapes de la construction d'Iter, comprenant un premier plasma fin 2018 et le début de l'exploitation en deutérium-tritium (hydrogène stable - radioactif) en 2026", selon un communiqué.

Le financement d'Iter n'a pas été abordé au cours de ce conseil d'administration. Mardi, le quotidien économique français Les Echos a rapporté que le coût de construction du réacteur de fusion atteindrait 10 milliards d'euros, au lieu des 5 milliards prévus initialement. Une somme à laquelle s'ajouteront 5 milliards d'euros pour le fonctionnement. "Nous sommes encore en train de calculer le coût final du projet. Le financement sera présenté en novembre au cours de la prochaine réunion du conseil", a indiqué à l'AFP depuis le Japon le directeur de la communication d'Iter, Neil Calder.

L'étendue des projets à réaliser par Iter, qui doit démontrer la faisabilité scientifique et technique de l'énergie de fusion, a été arrêtée l'an dernier. Actuellement, l'énergie nucléaire utilise l'énergie dégagée par la fission de noyaux d'atomes, tandis que la fusion, qui a lieu au coeur des étoiles, libère beaucoup d'énergie lorsque des noyaux d'atomes légers s'assemblent pour former des noyaux plus lourds. La fusion a lieu dans des plasmas (gaz radioactifs) chauffés à des températures extrêmement élevées et qu'il est très difficile de conserver au-delà de quelques minutes.

Pour "réduire sensiblement les risques opérationnels", le conseil d'administration d'Iter a décidé que "les composants de base de la machine seront assemblés et testés progressivement avant l'intégration des composants internes" au réacteur. Au Japon, "les Etats membres se sont mis d'accord pour qu'Iter ne soit pas complètement fini avant son démarrage, comme c'est le cas pour tous les grands équipements scientifiques", a expliqué M. Calder. Il a cité les problèmes du Grand collisionneur de hadrons (LHC) à Genève, le plus puissant accélérateur de particules au monde mis en route l'an dernier, arrêté pour un an quelques jours après sa mise en service à cause d'une panne qui a endommagé certains de ses aimants supraconducteurs.

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Iter dans les Echos (Juin 2009)

Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : cela fait des années que nous annonçons l'échec scientifique d'Iter et l'envolée prévisible de la facture de ce projet aussi pharaonique qu'absurde. Voir http://www.stop-iter.org .  Etonnant : ce dossier des Echos va de la promotion la plus éhontée pour Iter à... l'aveu d'un échec probable. Voir en particulier l'éditorial (en fin de mail).

Les Echos - 16/06/09

Le projet de recherche Iter toujours plus cher

Le prochain conseil des responsables du programme de recherche sur la fusion nucléaire s'annonce houleux : son président devra défendre un budget qui a doublé par rapport aux objectifs initiaux. En cause, les coûts d'ingénierie et l'explosion des besoins en matériaux.
 
 
C'est un rendez-vous tendu demain pour les responsables du programme international Iter de recherche sur la fusion nucléaire. Les représentants des sept puissances signataires du traité International Thermonuclear Reactor se réunissent en conseil au Japonavec un ordre du jour épineux : valider la nouvelle conception du démonstrateur. Et une mauvaise nouvelle : au lieu des 5 milliards d'euros annoncés initialement, la facture atteindra sans doute plus du double. A laquelle il faudra ajouter 5 milliards pour l'exploitation du site.

Le coup est rude pour ce programme lancé dans la douleur en 2006, après des années de négociations internationales. La France avait notamment bataillé pour accueillir en Provence, à Cadarache, le premier démonstrateur de ce projet de recherche prestigieux, le plus grand jamais réalisé au niveau mondial. Quant aux physiciens, les promesses qu'ils ont « vendues » sont attendues au tournant : une nouvelle énergie illimitée et non polluante pour la seconde moitié du siècle.

Contrairement aux centrales nucléaires à fission, la fusion fait appel à une source de carburant théoriquement inépuisable : deux isotopes de l'hydrogène, le deutérium et le tritium. Ce procédé possède un rendement très élevé et produit peu de déchets radioactifs. A condition de baigner le carburant dans une température de plus de 100 millions de degrés dans une enceinte sous vide où s'entrechoquent les atomes (plasma). La machine Iter compte sur ses bobines supraconductrices pour confiner le plasma dans un champ électromagnétique circulaire. Mais, à jouer les démiurges, les chercheurs sont pris de vertige.
Dérapage contrôlé

« C'est un réajustement plus qu'un dérapage », assure Didier Gambier, directeur de l'agence européenne Fusion for Energy (FFE), la principale des sept agences chargées de la fourniture des composants au programme. La précédente évaluation avait été réalisée en 2001 à partir des connaissances partagées entre les trois partenaires historiques (Euratom qui implique 28 nations, la Russie et le Japon). Depuis vingt-cinq ans, quelques premières machines expérimentales (tokamaks) tentent de dompter la fusion.

En Europe, le prototype Torre Supra, détenteur du record de durée de la réaction (378 secondes) et l'équipement britannique Jet, quatre fois plus grand, ont fourni la plupart des réponses scientifiques. Mais, depuis, quatre puissances ont rejoint le traité signé fin 2006 (Chine, Inde, Corée, Etats-Unis) et modifié la donne en contestant certains choix. « Sept partenaires, c'est plus de connaissances à partager, plus d'ingénierie, moins d'amortissement », résume Didier Gambier.

Depuis le début des expérimentations sur la fusion dans les années 1970, les scientifiques butent sur le même écueil : le contrôle du plasma. Il suffit qu'il vienne lécher la paroi de la machine pour s'éteindre. Les chercheurs avancent sur ce sujet de façon empirique, car la modélisation du phénomène dépasse la puissance des ordinateurs actuels.

Une équipe internationale de chercheurs conduite par Todd Evans à San Diego a proposé un nouveau concept : « créer un système «ABS» pour rattraper les dérapages du plasma »,résume Norbert Holtkamp, directeur général adjoint d'Iter Organization. Selon ses travaux, il suffirait de rendre légèrement chaotique le champ de confinement magnétique avec une série de soupapes disséminées autour de la chambre à vide, pour que le plasma retrouve sa stabilité. Des expériences sont en cours sur un petit tokamak à San Diego et, d'ici peu, toutes les machines des partenaires d'Iter testeront la solution. « On saura d'ici à deux ans, si les choix technologiques qui ont été pris sont les bons, explique Norbert Holtkamp. Le design global de la machine n'est pas affecté, assure-t-il, mais des adaptations seront nécessaires. »
Encore plus de plasma

Le changement d'échelle pose un autre défi coûteux aux ingénieurs. Les expériences menées dans les tokamaks actuels montrent qu'il faut augmenter le volume du plasma pour obtenir une réaction de fusion qui dégage plus d'énergie qu'elle n'en consomme. C'est pourquoi les chercheurs ont le regard vissé sur deux objectifs : obtenir 500 mégawatts pendant au moins 400 secondes pour 50 mégawatts injectés. « Cela signifie que les particules alpha (le noyau d'hélium issu de la fusion deutérium-tritium) devront participer à hauteur de 66 % au chauffage du plasma, contre actuellement 10 % dans le tokamak européen Jet », explique Michel Chatelier, responsable de l'Institut de recherche sur la fusion par confinement magnétique au CEA.

Les responsables du programme s'attendent donc à voir les coûts du démonstrateur exploser, notamment à cause du renchérissement de ses matériaux (cuivre, titane, alliages spéciaux). « Le programme Iter est cher car il est sophistiqué », tranche Kaname Ikeda, son directeur général. La fabrication des structures mécaniquesest un bon exemple de cette complexité. La production de ces pièces nécessitera 10.000 tonnes d'aciers refroidis à moins 269 degrés et environ 130 tonnes de nobium-étain par an sur trois ans, alors que la production mondiale de cet alliage n'est encore que d'une tonne par an. S'il est plus performant que l'alliage nobium-titane déjà utilisé sur d'autres tokamaks, il est aussi quatre fois plus cher.
Calendrier serré

S'ils veulent tenir le calendrier prévu pour la réalisation d'un premier plasma en 2018, les 34 partenaires du programme sont malgré tout condamnés à s'entendre, financièrement comme scientifiquement. « Iter n'est pas seulement une machine énergétique. C'est une machine diplomatique complexe et un défi culturel autant que technique », résume Bernard Bigot, administrateur général du CEA et haut représentant de la France pour Iter. Après le conseil du 17 juin, les échanges ne devront pas durer plus de six mois avant que le nouveau budget soit approuvé au cours d'un conseil prévu en novembre à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Les appels d'offres seront rédigés et lancés dans la foulée, au tout début 2011. « Le planning est serré », admet Didier Gambier, dont l'agence FFE est chargée de coordonner les travaux de chaque partenaire.
Mettre tout le monde d'accord

Les rouages bien huilés de l'organisation suffiront-ils à mettre tout le monde d'accord sur les nouveaux montants ? Les règles du traité prévoient le partage équitable de 90 % des coûts d'Iter à travers des apports en nature de composants. Une centaine d'accords doivent être signée pour ces fournitures. Le Japon et l'Europe auront ainsi l'essentiel du coeur de la machine, dont les aimants seront produits essentiellement en Asie. Les Etats-Unis interviendront sur toutes les parties du programme. L'Inde travaillera principalement sur les auxiliaires internes... « Pas sûr que la répartition initiale tienne le choc de la hausse des matières premières ou des coûts d'ingénierie », estime le représentant d'un des partenaires d'Iter qui veut garder l'anonymat. Certains pourraient profiter du prochain conseil pour demander à réviser les règles. Dans le contexte actuel de la crise financière, la diplomatie devra montrer toute sa puissance.

 

Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : ce second "article" est un véritable publi-reportage tout à la gloire d'Iter (on se demande bien pourquoi, vu l'échec en cours). On est bien loin des valeurs fondatrice du journalisme...

Les Echos - 16/06/09
 
Le Meccano planétaire du financement
 
Le projet de recherche le plus cher et le plus long jamais conçu a mis en place une organisation infaillible pour ne pas tomber à court de cash.

Il faut de l'imagination pour retrouver dans le panorama dégagé la clairière où François Goulard, alors ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, avait inauguré le chantier de la plate-forme destinée à accueillir le réacteur Iter. Lové dans le paysage « collinaire », dans la forêt domaniale de Vignon, près du CEA de Cadarache, un vaste plancher de 40 hectares (quatre fois les besoins d'une centrale nucléaire) donne une idée de l'importance des travaux de viabilisation. Pour ce chantier préparatoire, les bulldozers ont remué le site pendant dix mois pour excaver au total presque 2,5 millions de mètres cubes de matériaux.

« C'est une étape symbolique qui s'achève, commente François Gauché, directeur de l'agence Iter France chargée des phases préparatoires à l'accueil du futur réacteur. Non seulement parce que la France a tenu ses engagements en tant que pays d'accueil, mais aussi parce qu'il s'agit de la première réalisation concrète depuis l'évocation du projet en 1985. » Coût du chantier : 98 millions d'euros, auxquels s'ajouteront encore 52 millions pour les travaux à venir ou en cours, comme l'alimentation électrique, l'adduction d'eau, le téléphone, la construction des bureaux, de la station d'épuration et de la clôture.

Mieux que sur une maquette, les visiteurs (le site en accueille 300 par semaine) peuvent désormais imaginer le gigantisme de la paillasse de recherche qui va être érigée ici : 39 bâtiments sont prévus dont le hall du tokamak, qui s'élèvera 60 mètres au-dessus des fondations, des hangars d'assemblage et de préparation pour les aimants, les éléments de surface, les outils robotiques, des laboratoires, des locaux de réparation... Dix ans seront nécessaires à la construction de cet ensemble pour laquelle Fuel for Energy, l'agence européenne qui finance cette partie, s'attend à une facture proche de 500 millions d'euros. Reste la construction et l'assemblage des composants du réacteur constitué d'apport en nature provenant des membres du traité.

Les Echos -  16/06/09
 
Plusieurs options scientifiques pour fabriquer le carburant
 
Un fossé technologique sépare l'équation théorique de la fusion de sa mise en pratique dans le réacteur. Devant le nombre d'inconnues, les scientifiques ont pris des options et croisent les doigts.
 

Où trouver les isotopes de l'hydrogène, deutérium et tritium, nécessaires à la réaction ? Pas de problème pour le premier, abondant dans l'eau de mer, à raison de 33 grammes par mètre cube. Le second est en revanche très rare, mais il peut être produit à partir de lithium, un métal léger plus abondant sur terre que le plomb, et disponible lui aussi dans les océans, à raison de 0,17 gramme par mètre cube.

Les scientifiques ont plusieurs options pour fabriquer le futur combustible. Ils en testeront six, baptisés « Tritium Breeding Modules » (TBM). « Ces dispositifs doivent remplir trois fonctions, explique David Campbell, directeur scientifique du programme : absorber les neutrons issus du plasma, les utiliser pour modifier la structure atomique du lithium, et produire la chaleur nécessaire à la production d'électricité. » Pour les chercheurs, le défi consiste à trouver le modèle capable d'absorber suffisamment de neutrons pour fabriquer la juste quantité de tritium nécessaire à l'entretien du plasma. « Pour produire en continu, Iter devra s'autoalimenter en combustible », précise David Campbell. Une trentaine de grammes du mélange deutérium-tritium - contre 400 tonnes d'équivalent pétrole - pourront alors produire suffisamment d'énergie pour les besoins à vie d'un individu.

Les solutions envisagées font le grand écart : l'une préconise l'intégration du lithium dans des plaques de céramique enrobant la chambre à vide du plasma. Une autre imagine a contrario un système de circulation du lithium sous forme liquide. Cette option a la faveur d'un grand nombre de chercheurs, car elle pourrait permettre d'utiliser le métal liquide pour également conduire la chaleur nécessaire à l'alimentation des turbines avec un meilleur rendement que la vapeur d'eau ou l'hélium envisagé pour sa sécurité en cas de fuite. Il faudra également déterminer quelle forme atomique utiliser : plus énergétique que ses cousins, le lithium 7 peut produire par exemple un atome de tritium, un hélium et un neutron. « C'est la technologie clef d'Iter », résume David Campbell. C'est également la seule du programme qui pourra être brevetée. Il y a donc fort à parier que les Etats-Unis et la Corée, qui ont décliné leur participation à ces recherches pour des questions budgétaires, rejoindront la compétition.

Il faudra enfin choisir les matériaux qui doivent confiner l'énorme quantité d'énergie produite par la réaction : les supraconducteurs contiendront la chaleur du plasma, mais il faudra retenir les neutrons s'échappant de la chambre à vide à l'intérieur de cloisons résistantes à des températures de surface de 1.000 à 2.000 degrés. Les scientifiques ont retenu deux matériaux qui feront aussi l'objet d'expérimentations : la fibre composite de carbone, robuste et faiblement conductrice de chaleur, et le tungstène, plus dense. L'ensemble du dispositif ne produira aucun déchet radioactif. Seulement de l'hélium - un composant de l'atmosphère - s'échappera du réacteur.

Les Echos - 16/06/09
 
Une monnaie Iter

Pour faciliter la comptabilité future, les concepteurs du programme ont eu une idée géniale : créer une monnaie spécifique au programme, la Iter Unit Account ou IUA. « C'est la clef du projet, insiste Hans Spoor, directeur financier d'Iter Organization. Avec ce système, le budget s'établit en valeur et la répartition des travaux est d'une simplicité incontestable : 45,45 % à la charge de l'Europe, 9,09 % pour chacun des autres partenaires. »

Lors de sa création en 1989, l'IUA cotait 1.000 dollars. Un calcul permet de revaloriser son montant chaque année en tenant compte de données inflationnistes notamment. Il vaut aujourd'hui 1.550 euros (la monnaie adoptée depuis), ce qui chiffre le total du projet dessiné en 2001 à un peu plus de 5 milliards (3.577 kIUA, dont par exemple 215 kIUA pour les bobines supraconductrices et 63 kIUA pour les dispositifs cryogéniques). Pour prendre en compte les technologies supplémentaires définies par les nouvelles connaissances sur la fusion, les partenaires devront décider s'ils doivent revaloriser leur monnaie ou augmenter le chiffrage du projet. Dans le premier cas, chaque pays devra supporter seul l'augmentation, charge à chacun de faire jouer la compétitivité de ses entreprises. Dans l'autre, le surcoût sera lissé sur l'ensemble des membres du traité. En temps de crise, le choix risque de soulever des débats animés.

Les Echos - 16/06/09 - Edito par Philippe Escande
 
Ite(r) missa est

Iter subira-t-il le sort funeste d'Icare ? A trop vouloir se rapprocher du Soleil, dont il ambitionne de reproduire le comportement, le réacteur thermonucléaire pourrait bien finir par se brûler les ailes. A peine achevé le terrassement, on apprend que son coût devrait doubler, passant à plus de 10 milliards d'euros pour la seule construction. Quant à l'exploitation, la facture initiale, de 5 milliards également, ne manquera pas de connaître le même sort. C'est le lot commun des grands programmes scientifiques ou industriels que cette pratique du dérapage budgétaire, que certains ont théorisée comme le facteur pi (car trois fois le coût initial).
Ce qui l'est moins dans le cas d'Iter, c'est l'usage d'un programme de cette dimension pour sauter dans l'inconnu le plus total. Avec une promesse prométhéenne : l'énergie presque gratuite et non polluante à l'horizon 2050. Mais avec deux failles majeures. D'une part, le fait que l'on change d'échelle en construisant un appareil dix fois plus gros que les actuels, alors qu'on ne maîtrise pas les phénomènes et qu'on ne peut même pas les modéliser. Et puis la complexité du procédé, qui pourrait bien compromettre sa généralisation industrielle. Surtout si, entre-temps, des technologies plus simples comme le solaire parviennent à maturité. Mais il est trop tard, « Ite(r) missa est » - la messe est dite - et l'on se souviendra de la fin du XXe siècle comme du crépuscule des cathédrales techno-industrielles.

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ITER, enquête publique du 27 avril au 29 mai 2009 sur le chauffage et la climatisation - MEDIANE communique

Vous pouvez tous, quelque que soit le domicile, participer à l'enquête publique et dire encore tout le mal que vous pensez du projet nucléaire ITER !
                            
Encore une démonstration magistrale de l'aberration du projet ITER, où l'on voudrait tenter de reproduire l'énergie du soleil dans une  gigantesque boite alors qu'on est pas même capable avec des millions d'euros de construire un bâtiment bioclimatique, ou tout du moins bien isolé, et tirant parti du si généreux soleil de Provence !
Les pompes à chaleur ne font pas partie des énergies écologiques.

On est très loin avec ITER des projets sobres en énergie, respectueux de la planète, que sont nécessairement les vrais projets d’avenir.

  • ITER est un danger  pour les hommes et l’environnement par l’utilisation de tritium, un gaz radioactif très toxique.
  • ITER laissera plus de 33 000 tonnes de déchets rendus radioactifs par le tritium et les neutrons.
  • ITER est un luxueux programme de recherche réservé aux pays riches et très peu créateur d’emplois. Plus de 10 milliards €, le prix ne cesse de grimper, pour une expérience de 400 secondes aux chances de succès quasi nulles.
  • ITER ne produira jamais le moindre kilowatt  mais en consommera énormément pendant ses 20 ans de fonctionnement.

Le centre nucléaire de Cadarache est situé sur  la faille sismique d’Aix-en-Provence-Durance, la plus active de France et à proximité d’une autre, celle de la Trévaresse qui a généré le plus grave séisme jamais enregistré en France il y a un siècle ( Salon, Lambesc 1909 ) dont on commémorera le centenaire de ce triste anniversaire le 11 juin 2009 .

Sachez que côté finances, ITER ça va pas fort après l’annonce en septembre 2008 d’un dépassement de budget de 30% ( ce sera certainement beaucoup plus) suite à 80 modifications importantes à effectuer dans la conception de ce réacteur expérimental. Et suite à cette envolée des coûts, EURATOM , la communauté européenne à l’énergie atomique, a tiré la sonnette d’alarme. Ce n’est plus 3 milliards € qu’ils doivent  mettre sur la table comme initialement prévu mais plus de 6  milliards € !! Et ils en ont à peine 2 milliards €. L’envolée du prix des matières premières, qu’a connue le monde ses dernières années, n’était pas non plus prévue. La crise économique actuelle est en train d'en remettre une couche. Et il y a 3 mois nous apprenions par la presse (Enerpresse - 2 février 2009)  que le budget initial n’avait pas pris en compte le coût les mesures anti-séismes que nécessite l’installation de la machine dans la zone sismique de Cadarache !!  Incroyable mais pourtant vrai ! Selon des scientifiques britanniques, la dérive pourrait osciller entre 30 et 100% du montant initial de la facture. Nous l’annoncions dés le début, le budget ITER n'est pas du tout maitrisé ! On pourrait atteindre les 20 milliards d'euros,  ce qui risque fort de faire fuir les pays partenaires.  Et ils auraient entièrement raison !

Nous demandons l’abandon de ce projet de recherche irresponsable et le réinvestissement de ces milliards d’euros vers les énergies renouvelables et les économies d’énergie.


Texte officiel de l'enquête

Les installations de pompes à chaleur qui assureront la production de climatisation en été et de chauffage en hiver des cinq bâtiments du siège ITER sont des installations classées pour la protection de l’environnement. Leur capacité variera de 30 kW environ  pour le plus petit bâtiment à 2 800 kW environ pour le bâtiment de bureaux.

Soumis à enquête publique du 27 avril au 29 mai 2009, le dossier de demande d’autorisation d’exploitation réalisé par l’Agence Iter France en tant que maître d’ouvrage en présente les caractéristiques techniques.

Le dossier d’enquête publique est consultable dans les mairies de Saint Paul-lez-Duranc et de Vinon-sur-Verdon. Michel Court, commissaire enquêteur, assurera des permanences en mairies de :

Saint Paul-lez-Durance :
27 avril de 9 h à 12 h
4 mai de 9 h à 12 h
12 mai de 14 h à 17 h
18 mai de 9 h à 12 h
29 mai de 14 h à 17 h.
Vinon-sur-Verdon :
6 mai de 9 h à 12 h
25 mai de 14 h à 17 h.
Mairie de ST PAUL LEZ DURANCE
13115  place Cdt Jean Santini   
04.42.57.40.56
fax : 04 42 57 44 61
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30
Mairie de VINON SUR VERDON
avenue Libération 83560
tel: 04 92 78 80 31  
fax: 04 92 78 93 20 ouvert le lundi de 15h à 17h30
du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 17 h30
Vous pouvez voir un encart sur le dernier numéro d'interfaces, journal de propagande ITEREt pour une meilleure information sur ITER, vous pouvez lire ou télécharger la brochure du réseau Sortir du nucléaire

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Vers un accroissement du coût d’ITER

Enerpresse - 2 février 2009
 
Le prototype de réacteur à fusion devrait coûter bien plus cher que les 10 milliards d’euros initialement consentis, révèle The Guardian dans son édition de vendredi. Selon le quotidien britannique, le budget initial n’a pas pris en compte le coût des mesures anti-séismes que nécessite l’installation de la machine dans la zone sismique de Cadarache.
 
Bien évidemment, l’envolée du prix des matières premières, qu’a connue le monde ses dernières années, n’était pas non plus dans la tête des dirigeants d’Euratom, dans les années 1990. «Il y aura une inflation des coûts», a reconnu Octavio Quintana Trias, le patron d’Euratom, qui a d’ailleurs mandaté une équipe pour établir le niveau de ces surcoûts.
 
Selon des scientifiques britanniques, la dérive pourrait osciller entre 30 et 100% du montant initial de la facture.

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Travaux en cours sur l'itinéraire ITER à Berre

   
ITER à BerreITER à Berre
ITER à BerreITER à Berre
ITER à BerreITER à Berre
ITER à Berre

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Aménagement du territoire : une mission d'expertise pour le projet Iter

AFP - 02.12.08 - Le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire Hubert Falco a installé mardi une mission d'expertise chargée des questions d'aménagement du territoire liées à l'implantation du réacteur thermonucléaire expérimental Iter à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Cette mission devra, d'ici le 1er février, identifier les "besoins en logements des collaborateurs d'Iter et des personnels des chantiers" et étudier "l'adaptation des capacités de desserte et de transport" dans le respect du développement durable, selon un communiqué.
 
En concertation avec les collectivités locales, la mission devra en outre étudier la possibilité de créer des zones d'activité (ZAC) à proximité du site afin d'accueillir les entreprises liées à Iter. La mission a été confiée à Christian Oliverès, directeur régional PACA de la Caisse des dépôts, Jean-Yves Ollivier, chargé de mission à la Diact (Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires) et Michel Rostagnat, inspecteur général au Conseil général de l'Environnement.
 
L'implantation d'Iter à Cadarache, dont la construction sera achevée en 2018, "constitue une opportunité extraordinaire de développement pour les territoires en région PACA", a assuré M. Falco lors de l'installation de la mission. Parmi les retombées, il a cité un "budget de 10 à 13 milliards d'euros, 2.000 emplois dans le BTP en 2011 sur les chantiers", dont "500 déjà aujourd'hui", "700 à 1.000 emplois directs et plus de 3.000 emplois indirects en France, dont 2.400 en PACA en phase d'exploitation". Le siège provisoire d'Iter international a été inauguré le 20 novembre sur le site qui doit accueillir le réacteur et où les travaux de nivellement sont en voie d'achèvement.

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Classement sans suite d'une plainte contre un militant de "Sortir du nucléaire"

AFP - 1er décembre 2008 - La plainte du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence et de l'Etat initiée contre Jean Marcon, président de l'association Médiane appartenant au réseau Sortir du Nucléaire, a été classée sans suite, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

M. Marcon avait été placé en garde à vue le 23 avril 2008 et interrogé dans le cadre d'une enquête ouverte après le dépôt de plaintes en février par l'Etat et le Conseil général pour utilisation de faux sceaux officiels sur un tract tournant en dérision le réacteur Iter en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône). L'association Médiane présidée par M. Marcon assurait ne pas en être l'auteur.

L'association a indiqué lundi dans un communiqué "écrire et diffuser de nombreux tracts dénonçant les dangers et la folie du projet de fusion nucléaire Iter et continue bien évidemment à le faire, mais nous avons fait le choix de toujours signer nos écrits".

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Menace sur Iter

Lexpress.fr - 27/11/2008

Le commissaire européen à la Recherche, Janez Potocnik, tire la sonnette d'alarme : Euratom, la Communauté européenne de l'énergie atomique, risque de se retrouver sur la paille à cause de l'envolée des coûts du réacteur thermonucléaire expérimental international Iter.

La contribution européenne pour la construction de ce prototype à Cadarache (Bouches-du-Rhône) avait été évaluée en 2001 à 3,3 milliards d'euros, le reste étant à la charge des six autres membres du projet (Chine, Inde, Japon, Corée, Russie et Etats-Unis). Or, selon les chiffres, encore confidentiels, actualisés par les experts, Euratom pourrait avoir à verser le double, soit plus de 6 milliards d'euros.

Cette dépense supplémentaire sera, certes, étalée sur dix ans, Iter devant être opérationnel en 2018, mais le plus gros des dépenses sera concentré sur la période 2010-2014. Le budget alloué à Euratom par l'UE pour le projet jusqu'en 2013 est à peine supérieur à 2 milliards d'euros.

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Inauguration du siège d'Iter international sur le site de construction du réacteur de fusion nucléaire

AFP - 20.11.08  - Le siège provisoire d'Iter international a été officiellement inauguré jeudi sur le site qui doit accueillir le réacteur expérimental de fusion thermonucléaire et où les travaux de nivellement sont en voie d'achèvement. Jusqu'à présent, les équipes internationales d'Iter (environ 300 personnes) étaient accueillies dans des locaux provisoires dans l'enceinte du centre du Commissariat à l'énergie atomique de Cadarache (Bouches-du-Rhône).
 
Une partie de ces équipes va désormais s'installer dans le bâtiment inauguré jeudi qui constitue la première structure pérenne du site. Cet immeuble de deux étages est situé à environ 200 mètres de la plate-forme qui va accueillir le bâtiment-réacteur ainsi que les différentes installations prévues pour faire fonctionner le processus de fusion. "C'est une étape importante et symbolique dans la réalisation du projet, le siège de notre encore jeune organisation est maintenant située sur son propre site", a déclaré Kaname Ikeda, directeur général de l'organisation Iter.
 
Le siège inauguré sera occupé pendant trois ans par les équipes du projet, le temps que le siège définitif, situé à une autre extrémité du site, soit à son tour construit. Ces équipes qui associent sept partenaires (Chine, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie, Union européenne, Corée du Sud) et 33 pays apprennent petit à petit à travailler ensemble, a déclaré à l'AFP Didier Gambier, directeur de "Fusion for Energy", l'agence européenne en charge du projet Iter, basée à Barcelone. "On est aujourd'hui à mi-chemin. D'ici un an, je pense que l'on devrait avoir une équipe totalement soudée mais nous n'avons pas encore atteint cette étape", a-t-il expliqué, en insistant sur le caractère inédit et complexe d'une collaboration internationale sur un projet expérimental d'une telle ampleur.
 
A l'heure actuelle, les travaux de terrassement touchent à leur fin. Un vaste espace d'1 km de longueur pour 400 m de largeur a été dégagé et aplani et à partir de 2010 verra débuter la construction du complexe expérimental. Les énormes convois transportant les composants du réacteur devraient commencer à arpenter les routes de la région, depuis Fos-sur-Mer, courant 2012. Le coût total d'Iter est évalué à 10 milliards d'euros répartis entre les différents participants. Le réacteur devrait être pleinement opérationnel en 2018.


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ITER : le coût de la fusion nucléaire explose

Le Temps (Suisse) - Lundi 13 octobre 2008 - Olivier Dessibourg

ENERGIE. La construction du réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER a commencé en France. Mais son budget risque d'augmenter de 30% de plus que prévu. Une conférence à Genève fait le point.

Si la population de la planète double, la consommation d'énergie pourrait tripler. Pour parer à ces besoins énormes, il "existera" d'ici 2050 une énergie propre, sûre et abondante: la fusion nucléaire. C'est en tout cas ce que pensent les dizaines de scientifiques réunis du 13 au 18 octobre à Genève pour une conférence placée sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Un colloque qui sert aussi à fêter un anniversaire : «C'est à Genève, en 1958, que s'est tenue la Conférence internationale pour les applications pacifiques de l'énergie atomique», rappelle Minh Quang Tran, directeur général du Centre de recherche en physique des plasmas (CRPP) à l'EPFL.

L'une de ces applications pourrait être la fusion nucléaire. L'idée est de reproduire sur Terre, en milieu confiné, les processus qui ont lieu dans le Soleil, et d'en tirer de l'énergie sous forme de chaleur, puis d'électricité. Pour concrétiser cette vision, les présidents Mitterrand, Reagan et Gorbatchev ont jeté, en 1985 déjà, les bases d'ITER.

Ce gigantesque réacteur expérimental de fusion de type «tokamak» doit apporter la preuve de la viabilité de cette technologie. Le projet, qui réunit sept partenaires (UE - à laquelle est associée la Suisse -, Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Inde, Corée du Sud) a été approuvé en 2006. Et la construction de l'installation pharaonique vient de commencer à Cadarache, dans le sud de la France.

En 2001, le budget avait été fixé à 5 milliards d'euros pour sa construction, et autant pour son exploitation. Or aujourd'hui, ce chiffre risque bien d'exploser. La raison? «Depuis sept ans, de nombreuses avancées ont été effectuées dans le domaine de la physique, de la technologie, des matériaux, explique Carlos Alejaldre, vice-directeur général d'ITER. Nous avons fait revoir le design du réacteur. Et voulons y inclure ces développements.» Pour quel surcoût? «C'est difficile à estimer...» Certains experts, dans les revues Nature et Science, évoquent un dépassement pouvant aller jusqu'à 30% du budget total. Des dépenses supplémentaires qui font déjà grincer les partenaires du projet.

Les modifications proposées sont multiples. La plus importante concerne le confinement du plasma, cette «soupe de particules» portée à 100 millions de degrés dans laquelle aura lieu la fusion nucléaire. Or récemment, les physiciens ont découvert que ce nuage de gaz pouvait, sur ses bords, émettre des «bulles», appelées instabilités. Et que ces «petites éruptions» chaotiques, au rythme d'une par seconde, pouvaient rapidement endommager le réacteur.

«C'est un gros problème, concède Ambrogio Fasoli, directeur exécutif du CRPP. Mais nous venons aussi de trouver la parade. Sans savoir toutefois ni comment ni pourquoi, elle fonctionne. Nous allons donc étudier ce phénomène à l'EPFL.» Le CRPP, qui emploie 160 personnes, dispose en effet depuis 1992 de son tokamak, le TCV, qui a coûté 52 millions. Il est ainsi devenu un des centres mondiaux qui valideront les technologies installées sur ITER. «Qui reste une machine avant tout expérimentale», tient à préciser Carlos Alejaldre.

«Obligation morale». Certains physiciens continuent d'ailleurs à penser que la technologie de fusion est si complexe qu'elle ne pourra jamais être appliquée à large échelle. Et - pire - qu'ITER risque de finir comme le SSC, l'immense accélérateur de particules américain, devisé à 4,4 milliards de dollars, mais dont la construction a été stoppée après que son budget eut presque triplé.
 
Carlos Alejaldre rejette cette idée: «Parmi les scientifiques, plus personne ne doute qu'ITER pourra remplir ses objectifs. Plus rien ne peut arrêter ITER. C'est même une obligation morale que de tenter de trouver des réponses au problème énergétique.» Et d'ajouter que le Conseil d'ITER prendra la décision d'accepter ou non ces modifications de design lors d'une de ses deux prochaines séances, en novembre ou en juin. Une chose est sûre aujourd'hui déjà: la mise en service de ce colossal instrument de science interviendra en 2018 au plus tôt, avec deux ans de retard sur l'agenda prévu. 

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Quelques photos récentes des travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc.

Les dégâts se poursuivent mais ils ont encore du boulot !
Rappelons que les convois les plus lourds pèseront 900 tonnes, les plus longs mesureront 60 mètres, les plus larges 10,60 mètres et les plus hauts 9,10 mètres !!!

Ce qui signifie : abattage d'arbres, démolition et reconstruction de ponts, surélévation de pylônes  haute tension, élargissement de routes, aménagement de traversées d'autoroutes, de carrefours, modifications et remplacements d'équipements de la route, etc. ..
Tout doit être prêt impérativement dans un an, été 2009, date du passage des premiers convois géants.
A moins qu'il y ait aussi du retard dans la fabrication des différentes pièces de ce réacteur expérimental,
ce qui est tout à fait possible.

C'est la tendance actuelle dans le domaine nucléaire :les prix sont majorés et les délais de livraison rallongés.
Concernant lTER, il est déjà question d'un dépassement de budget de 30% ( ce sera certainement beaucoup plus) et la date de production du premier plasma n'est plus 2016, mais 2018.
Si ce "premier plasma" arrive un jour, ce qui est peu probable.
Et pour ce qui est de l'itinéraire, le coût total devait être de 81 millions d’euros. C'est à présent 10 de plus: 91 millions d'euros. Quel sera le prix final....?
ITER, un projet vraiment mauvais et complètement obsolète .


Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....
Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....
Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....Travaux en cours sur l'itinéraire ITER entre Cadarache et Lambesc ....

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Le coût d'ITER pourrait flamber

Le coût d'ITER pourrait flamber

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Le directeur d'Iter "confiant" sur le maintien

 de la participation des USA

AFP - 23.06.08  - Le directeur général d'Iter, le Japonais Kaname Ikeda, s'est dit "confiant" lundi dans la poursuite de la participation des Etats-Unis au projet de réacteur expérimental de fusion thermonucléaire Iter, malgré la suspension de leur contribution financière en 2008. "Nous sommes confiants dans le maintien de la participation des Etats-Unis" au projet Iter, a déclaré M. Ikeda lors d'une conférence de presse à Cadarache (Bouches-du-Rhône), le site où sera construit le futur réacteur expérimental.
 
Iter est un projet international de longue haleine réunissant les pays de l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Inde. Il est destiné à démontrer la possibilité d'une fusion thermonucléaire, comparable à ce qui se passe à l'intérieur du soleil. Le 17 janvier, le directeur de la communication d'Iter international, Neil Calder, avait indiqué que les budgets américains de recherche avaient été diminués, entraînant une suspension de la contribution américaine en 2008. "Cette année, cela n'a pas d'impact mais cela en aurait l'année prochaine", a estimé M. Ikeda. Il a souligné que les Etats-Unis continuent à "soutenir" les membres américains de l'organisation Iter international, qui gère ce projet depuis le site de Cadarache, et "participent aux réunions d'Iter".
 
Les discussions budgétaires pour 2009 seront très importantes mais risquent d'être retardées par l'élection présidentielle aux Etats-Unis. "Il est vraiment nécessaire de maintenir la participation des Etats-Unis et de leur communauté scientifique", a insisté M. Ikeda après une visite des premiers travaux réalisés par la France à Cadarache. La France a été choisie pour le siège d'Iter après une âpre bataille avec le Japon. Elle doit viabiliser le site et a entrepris de gigantesques travaux de terrassement avec plus de 2,3 millions de m3 de terre déplacés. Le coût total d'Iter est évalué à 10 milliards d'euros répartis entre les différents participants. Le réacteur devrait être pleinement opérationnel en 2018.
 

Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : dès juin 2005, nous annoncions par communiqué : "les USA préparent un probable retrait du projet ITER" (cf ici ). On nous a ri au nez. Maintenant, les gens d'Iter sont "confiants" dans la participation des USA. Traduction : ils espèrent encore que les USA participeront. On en rirait si tout cela ne signifiait pas la désintégration de milliards d'euros d'argent public...

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La France tiendra les délais pour les travaux d'aménagement d'Iter (mission Iter)

AFP - 11.06.08 - La France respectera ses engagements et terminera les travaux d'aménagement routiers pour acheminer les composants du futur réacteur de fusion thermonucléaire Iter à Cadarache (Bouches-du-Rhône) mi-2009, a indiqué mercredi le directeur de la mission Iter, Colin Miège.
 
"L'engagement de la France sur cet aspect-là sera rempli. L'itinéraire routier adapté sera terminé bien avant le passage des premiers convois" amenant les composants d'Iter, a déclaré M. Miège, lors d'une visite de ce chantier, une des premières réalisation concrètes de ce projet international réunissant Union européenne, Etats-Unis, Japon, Chine, Russie, Corée du sud et Inde.
 
La France avait été choisie en 2005 pour accueillir le site Iter aux dépens du Japon, également candidat. Des pièces du futur réacteur pouvant peser jusqu'à 900 tonnes et mesurer 61 mètres de long devront être acheminées du port de Marseille jusqu'à Cadarache à partir de fin 2009, début 2010. La France réalise un itinéraire routier spécial qui nécessite un investissement de 91 millions d'euros.
 
Les travaux ont débuté début 2008 et mobilisent pour l'instant 150 personnes, principalement employées par des entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'azur. Au total, 400 personnes seront employées. Ils comprennent notamment la construction ou l'élargissement de ponts et de voies, notamment près de la Durance, le déplacement de certains réseaux électriques ou d'irrigation pour laisser la place aux convois exceptionnels qui rouleront de nuit, parfois à seulement 5 km/h.
 
Ces travaux complexes doivent également prendre en compte la faune et la flore. Des chauves-souris qui nichaient sous les ponts ont dû être déplacées vers des nichoirs voisins. "L'impact environnemental est limité puisqu'on a choisi d'emprunter en grande partie des routes existantes", a indiqué M. Miège.
 
Les écologistes auraient souhaité un acheminement des composants d'Iter par dirigeable, ce qui est infaisable selon la mission Iter. Le projet de recherche Iter est destiné à démontrer la possibilité d'une fusion thermonucléaire (ce qui se passe à l'intérieur du soleil) contrôlée. L'entrée en service du réacteur expérimental est prévue en 2016.

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Durance, la vallée des énergies renouvelables?

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Le "Pique-prune" menace-t-il le projet Iter ?

Publié le lundi dans la Provence le 11 février 2008 à 07H 01

Le "Pique-prune"

La présence de l'espèce protégée a été révélée l'an dernier. Les terrains qui entourent le projet de réacteur nucléaire de quatrième génération pourraient abriter une espèce protégée.

La maquette

Les premiers travaux d'aménagement du site Iter ont débuté à la fin de l'année dernière entre Vinon-sur-Verdon et Saint-Paul-lez-Durance, au nord du site du CEA de Cadarache. Un membre de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites des Alpes-de-Haute-Provence, Pierre Frapa, a adressé un courrier fin décembre au secrétaire général de la Commission des communautés européennes.

La lettre a été adressée en copie à la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, chargée de l'Ecologie et au Préfet des Bouches-du-Rhône. Il y dénonce la manière dont ont été entrepris ces travaux et leurs conséquences sur la faune entomologique (insectes), avec la destruction jugée irrémédiable de plusieurs espèces protégées au niveau européen, parmi lesquelles le Pique-prune (Osmoderma eremita), dont la présence a été relevée sur le site l'été dernier.

Ce coléoptère de la famille des cétoines avait défrayé la chronique, lorsqu'en 2000 il avait permis, sous la pression des associations de protection de l'environnement, l'arrêt de la prolongation de l'autoroute A28 entre LeMans (Sarthe) et Tours (Indre-et-Loire). "Les enjeux qui reposent sur le projet Iter et son envergure internationale, le place-t-il au-dessus des lois, du code de l'environnement et de la réglementation européenne ?"
C'est la question qui est posée à travers ce courrier. "Il me paraît indispensable, souligne par ailleurs Pierre Frapa, que des dispositions de réparation soient engagées à la mesure des dégradations. Des espaces de même nature devraient être achetés et rendus inaliénables pour une mise en protection. À défaut, je m'appliquerai à ce que des associations de préservation de la nature se saisissent du dossier pour que ce patrimoine exceptionnel soit pris en compte à sa mesure." 


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Les Etats-Unis suspendent leur participation financière au projet Iter pour 2008


AFP - 17 janvier 2008 - MARSEILLE - Les Etats-Unis vont suspendre cette année leur participation financière au projet international Iter, le futur réacteur de fusion thermonucléaire, en raison de la baisse du budget américain de la recherche, a annoncé jeudi Neil Calder, directeur de la communication d'Iter international, confirmant des informations du Figaro.

"La communauté scientifique américaine a découvert avec stupéfaction fin décembre, que le budget de la recherche scientifique, au lieu d'être augmenté comme elle l'espérait, a été diminué de 400 millions de dollars", a déclaré à l'AFP M. Calder.

Sur cette somme, 160 M de dollars devaient être consacrés au projet Iter au titre de la contribution américaine pour 2008. "Il n'y pas que le projet Iter de touché", ajouté Neil Calder, en précisant que près de 500 personnes ont perdu leur travail dans des labos américains du fait de cette décision du congrès.

S'agissant d'Iter, cette décision "ne va pas entrainer une hausse de la contribution des autres partenaires", a encore indiqué M. Calder, expliquant que "ce n'est pas une contribution cash qui est retirée du projet, mais des équipements qui devaient être construits par les Américains qui vont être retardés".

Selon lui, "les négociations continuent entre le gouvernement américain et le département de l'énergie pour voir si des possibilités de changer cette situation existent".

"Cette situation est préoccupante, mais nous ne devons pas en tirer la conclusion que les Etats-Unis vont quitter Iter" a-t-il dit.

La participation américaine au budget d'Iter est de 9% du total évalué à 10 milliards d'euros répartis entre Europe, Chine, Russie, Japon, Corée du sud, Inde, Etats-Unis. L'union européenne est le plus gros contributeur avec 46% du total.

Alors que les premiers travaux vont commencer, l'entrée en service du réacteur est prévue pour 2016. L'exploitation de la machine qui va être construite en Provence à Cadarache, durera 20 ans.

Le projet Iter est destiné à démontrer la possibilité d'une fusion thermonucléaire (comparable à ce qui se passe à l'intérieur du soleil) contrôlée.


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STOP ITER

ENQUETE PUBLIQUE SUR LE CHANTIER ITER

DU 11 DECEMBRE 2007 AU 11 JANVIER 2008


Après un faux « débat public » début 2006 se déroulant une fois les décisions prises de construire le réacteur expérimental ITER sur la fusion nucléaire à Cadarache,

Après une « concertation publique » sur l’itinéraire ITER durant les vacances d’été 2006 suivie de l’enquête publique pour conclure et autoriser la construction d’une route « grand gabarit » de Berre à Cadarache, voici du 11 décembre 2007 au 11 janvier 2008, autour de Noël et du jour de l’An, une seconde enquête publique concernant la viabilisation du site ITER et la construction des différents bâtiments. Le verdict est déjà connu : une commission rendra un avis positif au préfet des Bouches-du-Rhône pour mener tous les travaux.

On ne peut croire qu’un projet d’avenir puisse naître dans un tel irrespect des milieux naturels et des hommes. Avec ITER, on est très loin des projets sobres en énergie et respectueux de la planète.
Après le déboisement de 90 hectares dans la forêt domaniale de Cadarache début 2007, voici la suite prévue pour 2008-2009 :

- mise en place des réseaux électriques, canalisations d’eaux et opérations de terrassement
- nivellement d’une plate-forme de 40 hectares ou sera construit l’installation de recherche. Il va falloir déblayer pour cela 2,3 millions de m3 de matériaux
- construction de bâtiments de bureaux provisoires pour l’équipe internationale et construction de bâtiments « haute qualité environnementale »( HQE)

Quelle ironie face à la « grave destruction environnementale » occasionnée par ITER !

A l’occasion de cette enquête publique sur le chantier ITER, nous vous invitons à vous rendre dans une ou plusieurs des 5 mairies concernées ( voir liste ci-dessous ) pour exprimer votre opposition au projet ITER, oralement auprès du commissaire enquêteur ou par écrit sur le registre d’enquête ou encore par courrier en précisant : enquête publique ITER, M. le Commissaire Enquêteur. ( recommandé avec accusé de réception préférable ) 

Avec ce DUP, l’administration se donne quasiment tous les droits : procédures d’expropriation dans un délai très court et sans qu’aucune contestation ne soit possible. C’est le passage en force. Commencera alors une longue période de graves dégâts environnementaux.

Télécharger la plaquette de l'enquête publique ( format pdf 300 Ko )

Mairie de BEAUMONT DE PERTUIS 84120  avenue Verdun tél : 04 90 08 01 05  fax: 04 90 08 05 51   Fermé le mardi.
Ouvert de 9h à 12h et 14h à 16h30 lundi, mercredi et jeudi - de 9h à 12h vendredi et samedi

Mairie de GINASSERVIS  place du Docteur Richaud 83560 GINASSERVIS Courriel: mairie@ginasservis.fr tél: 04.98.05.21.41  fax: 04.98.05.21.50 ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 17h à 18h - le samedi de 9h à 12h.

Mairie de ST PAUL LEZ DURANCE  13115  place Cdt Jean Santini ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30     04.42.57.44.61 fax : 04 42 57 44 61

Mairie de VINON SUR VERDON  avenue Libération  83560 VINON SUR VERDON tel: 04 92 78 80 31   fax: 04 92 78 93 20 ouvert le lundi de 15h à 17h30 - du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 17 h30

Mairie de CORBIERES  place  Haute   04220 CORBIERES 04 92 78 22 12 
Courriel: mairie-corbieres@wanadoo.fr Fax : 04 92 78 25 88 ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 17h – à 16h le vendredi

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Le mouvement régionaliste a déjà dit son opposition au projet ITER, pharaonique et inadapté dans sa réponse aux défis posés par le réchauffement planétaire. Nous reproduisons ici, un appel de l’association MEDIANE (Pertuis), membre du réseau « Sortir du Nucléaire ». Nous vous invitons à participer, le plus largement possible et dire votre opposition, à la route « BERRE – SAINT-PAUL LES DURANCE’ ». Bloquer le plus possible cette gigantesque saignée, c’est retarder un projet sur lequel l’Etat, faisant fi toute volonté citoyenne et écologique fera tout pour passer en force.

Le monstre ITER, premiers dégâts sur l’environnement

L'enquête publique ITER, concernant l'itinéraire, s'est déroulée du 13 novembre au 20 décembre 2006. Au terme de cette enquête, une commission a rendu son rapport au préfet des Bouches-du-Rhône qui signe l'arrêté de Déclaration d'Utilité Publique (DUP) de l'itinéraire ITER, avec la mise en compatibilité des POS (Plan d'Occupation des Sols) et PLU ( lans Locaux d'Urbanisme) ainsi qu'au déclassement d’Espaces Boisés Classés sur 3 communes.

Avec ce DUP, l’administration se donne quasiment tous les droits : procédures d’expropriation dans un délai très court et sans qu’aucune contestation ne soit possible. C’est le passage en force. Commencera alors une longue période de graves dégâts environnementaux.

Dés 2007, pour les travaux préparant la venue de 300 convois exceptionnels de l’étang de Berre à Cadarache, soit environ 100km ( la majeure partie des composants arriveront par bateau à Berre en provenance des pays partenaires). L’itinéraire va traverser des zones naturelles classées (réseau Natura 2000) qui vont être fortement ébranlées. Le passage des premiers convois est en effet prévu pour l'été 2009.


Et avec ITER, on est dans le gigantisme : Les plus lourds convois pèseront 600 tonnes !!…les plus longs 47 mètres !! Les plus larges 8,50 mètres ! Et les plus hauts 9,10 mètres ! Ce qui va nécessiter abattage d'arbres, démolition et reconstruction de ponts, surélévation de pylônes très haute tension, élargissement de routes, aménagement de traversées d'autoroutes, de carrefours, modifications et remplacements d'équipements de la route, etc. .. Coût de l'itinéraire : 81 millions d’euros.

Dés 2007-2008, les dégâts se situeront également au nord-est du centre nucléaire de Cadarache, dans une belle forêt domaniale, un terrain public géré actuellement par l’ONF (Office National des Forêts) que la France met à disposition de l’entité internationale ITER, à titre gracieux, jusqu’à cessation définitive d’activité. Pour construire ITER, 180 hectares de forêt domaniale seront détruits et il faut ajouter les terrains au moins aussi grands situés au sud du CEA et sur lesquels vont être déposés les matériaux extraits de l’excavation avec comblement probable d’un vallon. (Car le réacteur sera largement enterré, de 25 mètres, sur un total de 75m de hauteur !)

Cette forêt est biologiquement très riche, de part la diversité des essences et l’âge des peuplements. Sa grande richesse réside dans sa flore et sa faune, déjà très déstabilisée par les nombreux sondages de terrain. Sondages qui laissent penser que les travaux empiéteront largement au delà de cette zone. A brève échéance sont également menacés le parc à mouflons de Cadarache (où se trouve la population de mouflons la plus « pure » de France génétiquement) et l’avifaune du confluent Durance-Verdon, la seconde de Provence après celle de Camargue en nombre d’espèces et de population.

L’empreinte écologique du réacteur [construction et démantèlement de ce « tokamak » de 840m3 dans lequel la température devra dépasser les 100 millions de degrés pour tenter de faire fusionner deutérium et tritium] sera monumentale !

Et le pire restant à craindre avec les conséquences de ces expérimentations sur le vivant (2016-2036…). On ne peut croire qu’un projet d’avenir puisse naître dans un tel irrespect des milieux naturels et des hommes (dangers pour les populations, mascarade de débat public se déroulant une fois les décisions prises, etc.…). Dés le début avec ITER, on est très, très loin des projets sobres en énergie, respectueux de la planète, que seront nécessairement les vrais projets d’avenir. De plus, même si l’expérience se montrait concluante, ce qui est loin d’être évident, des réacteurs de type industriel utilisant la fusion ne pourraient voir le jour avant 2100. Ce qui est évidemment bien trop tard.

C’est maintenant qu’il nous faut agir contre le réchauffement climatique, pas au siècle prochain ! Pourquoi tenter de reproduire dangereusement ce qui se passe au sein des étoiles alors qu’un bel astre luit au dessus de nos têtes, et en Provence particulièrement, dont l’énergie, propre, accessible à tous et ne compromettant pas la vie future, ne demande qu’à être mieux utilisée.

ITER est une erreur majeure, voire même un mensonge international. Car comment les dirigeants de nos pays si développés pourraient-ils ignorer ces faits !

Les travaux n’ont pas encore démarré et nous devons continuer de faire entendre une forte opposition à ce projet nucléaire irresponsable, à ce gaspillage d’argent honteux. Durant l’enquête publique, allez dans les mairies concernées inscrire votre opposition à ITER .

Habitants des pays de Berre l’Etang, la Fare les Oliviers, Lançon-de-Provence, Pélissanne, Salon de Provence, la Barben, Lambesc, Vernègues, Mallemort, Charleval, la Roque d’Anthéron, Rognes, Saint-Estève-Janson, Puy-Sainte-Réparade, Meyrargues, Peyrolles-en-Provence, Jouques, St Paul-lez-Durance vous êtes directement concernés par l'itinéraire routier pour convois exceptionnels lourds et de grand gabarit entre Berre l’Etang et Saint Paul-lez-Durance.

Vous pourrez prendre connaissance des dossiers dans vos mairies, aux lieux, jours ouvrables et heures qui figurent dans le fichier joint.




En savoir plus sur Internet : (« plug in Flash » nécessaire)

Survol de l’intégralité du tracé Descriptif : Du port de la Pointe à Berre, jusqu’au site de Cadarache à bord d’un avion de tourisme  : 
Voir la vidéo ( Durée : 4 min 25 s )


Simulation du débarquement des convois au port de la Pointe à Berre : Les convois débarqueront de leur barge à Berre sur un quai construit spécialement pour Iter à proximité des installations de Shell. Arrivée des barges et débarquement des convois au Port de la Pointe.

Voir la vidéo ( Durée : 46 s )

Simulation de la traversée de l'autoroute A7 à Lançon-de-Provence : Les ponts existants ne supportant pas le poids des convois, ces derniers traverseront l’A7 en passant sur la chaussée.
Voir la vidéo ( Durée : 40 s )


Simulation de la rectification des virages de la Fonte du Garri : Le rayon de courbure de certains virages interdit le passage des convois les plus longs. La solution en image.

Voir la vidéo ( Durée : 20 s )

Simulation du franchissement du défilé de Mirabeau ( élargissement de la RD 952 ) : Au niveau du pont Mirabeau, le tracé ne peut guère trouver sa place qu’à flanc de colline, bloqué par la Durance d’un coté, et l’autoroute de l’autre. Un des passages-clés de l’Itinéraire ITER .
Voir la vidéo ( Durée : 20 s )

Principe de franchissement des giratoires : Pour laisser le passage aux convoi les plus volumineux, certains rond-points vont subir une coupe radicale. Simulation du passage d’un convoi sur un rond-point.

Voir la vidéo ( Durée : 22 s )

Démonstration d'une remorque « autopropulsée » pour les composants les plus lourds : Comment déplacer 600t avec une juste répartition des charges sur le châssis et une grande précision des mouvements. Séquence choc

Voir la vidéo ( Durée : 1 min 49 s )


Vous pouvez aussi consulter le dossier de la concertation ainsi que le dossier synthétique

Bilan de la concertation

Le site de la Direction Régionale de l'Equipement
en Provence Alpes Côte d'Azur -> Itinéraire Iter


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