Notre combat:
l’alter-régionalisme occitan
Ils ont dit que nous
n’arriverions pas, que la démarche n’irait pas au bout, que nous allions faire
élire Le Pen.
Pourtant nous avons su, en
accord avec nos amis du forum des initiatives citoyennes, mobiliser 38
personnes pour porter la voix du régionalisme politique dans une campagne terne
ou seule émerge une non candidature par ailleurs programmée d’avance.
Avec Philippe SANMARCO nous
allons mener une campagne de terrain, amener dans ce débat
des propositions concrètes pour faire de la région un élément central de la
démocratie et de la citoyenneté. Nous allons porter nos couleurs rouge et
jaune, arc-en-ciel dans la grisaille d’un paysage politique qui génère une
abstention toujours plus forte. Par notre engagement nous montrerons que le
débat démocratique mérité mieux que le seul affichage des têtes de Vauzelle ou
Muselier.
Construire la région c’est
faire avancer l’Europe, c’est créer des solidarités avec les péninsules
italique et ibérique ainsi qu’avec le reste du monde méditerranéen. Une
Provence consciente d’elle-même, soucieuse de l’avenir de tous ses enfants, se
doit de retrouver les liens naturels qui l’unissent aux autres régions
occitanes. La valorisation de la langue d’Oc, patrimoine mondial et commun de
tous les habitants du Sud de la Loire, est un enjeu à la hauteur du combat pour
le respect de la bio diversité. La sauvegarde des langues et des cultures,
français compris, constitue un rempart fort contre la pensée unique. La promotion
du "biais de viure", de la cuisine provençale est une alternative à la malbouffe.
Seule la diversité assurera la survie de notre bien le plus cher, la
terra nostre, notre planète.
Nous savons depuis que le
Nord nous impose son modèle économique à coup d’Etat centralisé et/ou de
libéralisme débridé que faute d’avoir avec Marseille une capitale économique
régionale viable, les pays d’Aix, d’Avignon deviennent les banlieues huppées de
Lyon et Paris.
Nous
voulons, au contraire, un développement économique autocentré qui permette un vrai
désenclavement des pays Toulonnais, Niçois et Alpins. Un développement qui ne
soit pas exclusivement tourné vers le secteur tertiaire, qui valorise les
ressources naturelles du pays en exploitant les forêts, en dynamisant
l’agriculture, en investissant dans les énergies renouvelables (solaires et
éoliens), en ouvrant des grands chantiers : métro régional, dépollution
des zones industrielles classées SEVESO, réhabilitation et valorisation des
centres ville et villages.
Nous proposons enfin
d’initier un vaste programme social et foncier qui autorisera nos enfants,
confrontés à une pression immobilière galopante, à ne pas être forcés à un exil non
consenti. La Provence ne saurait devenir un ghetto de riches. Toute population
se doit d’être équilibrée entre riches et pauvres, entre anciens et nouveaux
arrivants, entre pays et arrière pays. La politique que les grecs et les
romains ont amenée à Marseille et à la Provence est le gage de cet équilibre.
Elle est, loin des magouilles, un art noble qui fonde notre combat et génère,
le vivre ensemble, le progrès, l’amitié et la paix, entre les peuples et les
régions solidaires.
Tous ensemble
avec Philippe Sanmarco,
boleguem lo
país, bougeons la région !